J’ai la nette impression

Qu’ pour pouvoir m’ réaliser va falloir que

J ’parte loin, et p ’têt même encore

Plus que ça.  Ouais…

Pour pouvoir établir mon camp d’base,

L’issue qu’m’fera quitter la majorité d’ ces « nazes »,

 

Je vais devoir m’éloigner sur un

Sentier sans lumière,

J’y trouv’rai p’ têt la lumière,

La réponse aux questions, qu’ peu d’ monde se pose :

Comment faire sans la matière,

Comment faire sans qu’exagère,

Et pour qu’toi aussi tu puisses gère ?

 

Où s’trouve la Puissance ?

L’Essence, le liquide, qui fait

Qu’la machine avance ?

La vie va dans un sens et

Même ça c’est pas sûr,

Mais traces (o) on l’air d’ bartass

Mais c’est mort pour t’ l’ assure,

J’ai d’ la sciure plein les poches

Comme souv’nir de mes proches,

Donc rien à raconter c’est tout

C’ qui a l’air d’compter,

Pendant c’temps j’compte le temps,

Les minutes, les heures, qui coulent,

Sans même essayer d’y penser,

J’l e sais, et j’ le sens,

Sans l’impression d’ perdre son temps,

Le Shépèr, profite de l’instant,

Il sait qu’ ici y ‘ a pas d’ fuite,

Pas d’ fissure, où sa figure,

Sa face pourrait s’ poser, et oublier…

 

« Quoi ? M’ demand’ras tu ,

De quoi parles-tu ? »

Ah ah !

 

Y’a rien d’écrit.