Assis sur le banc

Seul et sale,

Voici le temps venir

Et se frotter

Dans les fissures,

Ces failles amoindries

Par les vains assauts

D’une pensée révolue.

 

Le mur ici visible

Supporte les courbures

De l’arbre et la matière

Ainsi saisit s’incruste,

Se développe dans l’ombre

D’un timbre rugissant

De face.

 

Pourquoi pensais je ?

 

 

 

Il  y avait sur le trottoir d’un soir

Le clochard au regard perçant,

Me contemplant assis, sur ses pieds

Bleus et verts qui dans une ombre fine

Et malsaine laissaient une trace rougeâtre

Par faute de plaies….