Le temps de Thomas ne se conjugue pas au passé. Nous continuerons de tisser
le fil de ce qu’a été sa vie avec le fil de nos propres vies, de notre présent , de notre futur.
Mais quelque soit le temps, passé, présent ou futur auquel nous vivons, il
n’y a qu’une seule grammaire qui compte, c’est la grammaire de l’amour .
A vous qui êtes nos élèves et dont nous nous sentons aujourd’hui si proches
nous voudrions dire :
Aimez la vie , protégez-la.
Aimez la vie quand vous ressentez comme aujourd’hui le poids du mal et de l’absurde.
Aimez la vie pour que le mal et la violence n’aient jamais le dernier mot.
Restons plus que jamais unis les uns aux autres, solidaires pour retrouver
la sérénité.
Croyons en la vie parce que la mort de Thomas nous en fait le commandement.
Et prenez soin de vous, parce que nous mesurons à quel point aujourd’hui
vos vies nous sont précieuses.