A TOI , L'ETRE
Elle est arrivée d'un coup.
On ne l'a pas sentie venir.
Elle a crée notre dégoût,
Nous a donné envie d'vomir.
En un coup de faucheuse,
Elle s'est appropriée
Ta jolie voix mielleuse
Qui aimait tant rapper
Tes grandes mains de cire
Qui aimaient tant écrire
Ton sourire angelot
Qui apaisait les maux
Ton esprit évolué et qui par passion
Se perdait de longues heures dans la réflexion.
Mes souvenirs de toi surgissent aux coins des rues
Lorsque je crois te voir ou t'avoir entendu;
La réalité là, ne laisse aucun répit
Comme on y pense le jour on y pense la nuit.
Les rêves et les souvenirs à présent se confondent,
T'ai-je vraiment connu, ici dans ce bas
monde ?
Dis-moi, Etre éternel, Toi qui faisait le bien,
Toi que la Grande Faucheuse frappa sans hésiter,
Nos souvenirs communs,
Les ai-je donc rêvés ?
Alice
Pannier 1L2