Si j’aimais parler avec toi, c’est parce que tu réussissais toujours à me faire comprendre, à me faire aimer ce dont j’avais peur. Je te remercie pour ça , Thomas.

C’est horrible de se rendre compte à quel point un être vous est cher quand il n’est plus présent physiquement.

Si je dis « physiquement », c’est parce que je continue à parler avec toi, même si je ne te vois pas . Mais je n’arrive plus , par contre, à entendre ta voix , Thomas. Thomas, pourquoi toi ?

Thomas , j’ai peur. Thomas, pourquoi, cette fois , n’es tu pas là pour me rassurer .

Thomas , je voudrais que tu reviennes, je voudrais que tu me rapportes un morceau de nuage.

Camille